Réaménagement de la Gare.

Le projet de ligne LGV a pour objectif de rapprocher à l’échelle du territoire national. Par extension, la modernisation des gares influe positivement à l’échelle plus restreinte du quartier par la nouvelle centralité qu’elles sont capables d’initier.
L’analyse urbaine met rapidement en évidence une pathologie propre aux tissus urbains traversés par les rails: les emprises ferroviaires ont tendance à marquer une frontière nette entre les quartiers qu’elles divisent, voir à stopper leur développement. Une forte scission est en effet observable entre le quartier Nord, résidentiel et de facture convenable, et la partie industrielle Sud du quartier gare. La superfici importante des emprises ferroviaire mutables est l’occasion d’une réflexion sur le lien entre les quartiers des deux « rives ».

Nous avons aussi constaté un manque certain d’espaces verts de qualité dans le secteur. A ce titre, plutôt que de créer un grand parc, comme prévu au plan d’aménagement, nous proposons une intervention paysagère à l’échelle du quartier, destinée à lier par le végétal. Il s’agit en effet d’une promenade verte qui se déploie en parallèle des voies carrossables. Cette promenade forme une boucle ceinturant le quartier. Elle favorise les transports doux (vélo, piétons…). Elle traverse les îlots résidentiels, afflue sur des espaces traités en squares verts, et lie les parvis des gares Nord et Sud. Nous avons appelé cet axe paysager le « ruban vert ».